Présentation de notre nouveau président Hans Wicki

  Transcription de la vidéo: Quelle est votre vision de la mobilité autonome en Suisse et de SAAM ? Tout d'abord, quelques mots sur ma personne. Je m'appelle Hans Wicki, je suis né en 1964, je suis marié et père de 2 enfants et je vis dans une commune de taille moyenne à Nidwald près de Lucerne. En 1997, j'ai obtenu un Master à l'Université de Zurich en Business Administration avec une spécialisation en finance. Après mes études, j'ai commencé ma carrière chez Schindler en tant que chef de projet dans le département de gestion. Les 10 années suivantes, j'ai fait partie du groupe Pfister en tant que directeur général et membre du conseil stratégique du groupe. Depuis 2014, je suis membre du conseil d'administration de différentes entreprises et membre de différentes organisations faîtières comme AutoSchweiz. Depuis 2016, je suis propriétaire et directeur général de Perkspekt GmbH. Sur le plan politique, j'ai débuté dans ma nouvelle commune en tant que conseiller municipal et maire. En 2010, j'ai été élu au sein du gouvernement du canton de Nidwalder. Depuis 2015, je suis membre du Conseil d'État, au sein duquel je suis président de la commission des transports, vice-président de la commission économique et membre de la commission de la sécurité. La mobilité est une base importante pour une société solide, où les gens peuvent se rencontrer physiquement ou la livraison de marchandises peut être accessible à tous de manière rapide et facile. Dans cette optique, je considère que la mobilité doit devenir plus efficace, plus économique et plus durable. Cependant, avec les systèmes de mobilité actuels, cela semble difficile à atteindre. C'est pourquoi la mobilité autonome semble être la bonne solution. Comme nous le savons tous, les véhicules autonomes présentent de nombreux avantages. Tout d'abord, ils pourront atteindre plus efficacement les zones rurales et isolées grâce à des services à la demande, et ils seront plus économiques car les véhicules pourront être commandés ponctuellement. De même, ils peuvent offrir plus de liberté aux personnes âgées et aux personnes handicapées. Enfin, ils pourraient contribuer à rendre nos routes plus sûres en supprimant les éléments liés à l'erreur humaine, ce qui permettrait de sauver des vies et de réduire les coûts médicaux. En outre, dans un contexte où la mobilité est responsable de la plupart des émissions de CO2, le covoiturage et le transport optimisé peuvent améliorer l'efficacité de la mobilité et éventuellement réduire les encombrements, et donc les émissions.En résumé, dans le meilleur des cas, l'utilisation de véhicules automatisés peut conduire à des villes, des banlieues et des zones rurales plus accessibles, plus vertes, plus inclusives et plus sûres.À cet égard, je pense que le potentiel de la mobilité autonome pour notre société est considérable. La Suisse compte de nombreux acteurs importants travaillant activement dans ce domaine, et a été l'un des pays pionniers à présenter des navettes automatisées. Par conséquent, le potentiel de SAAM est énorme. La collaboration entre les membres, les groupes de travail mis en place et les projets qui seront lancés au sein de SAAM montrent que l'association est organisée de manière très pratique, ce qui peut à terme faire de SAAM une organisation reconnue dans le monde entier. En tant que président, j'aimerais contribuer à renforcer la capacité de la Suisse à innover dans le domaine de la mobilité autonome, et à accompagner les nouvelles politiques nationales afin d'introduire le plus rapidement possible les véhicules autonomes sur les routes publiques.